
◇ Titre: Un été givré
◇ Auteur: Siobhan Vivian
◇ Editeur: Michel Lafon
◇ Date de sortie: 25 avril 2019

Amelia et Cate travaillent tous les étés au stand de glaces le plus incontournable de la région. Créé il y a 70 ans par Molly Meade, il est autant réputé pour ses parfums parfaits que pour son équipe exclusivement féminine. Et cette année a une saveur particulière, car Amelia va porter pour la première fois la casquette de manager. Une saveur qui se fait douce-amère lorsque Molly les quitte brusquement, laissant l’avenir de la boutique en suspens.
Grady, son petit-neveu, reprend les choses en mains. Mais Amelia est bien décidée à ne pas se laisser sauver par un garçon : elle est prête à se retrousser les manches pour réaliser ses rêves… et trouver la recette d’un été givré !

Je remercie les Editions Michel Lafon pour l’envoi de ce service de presse.
Ce livre avec sa couverture colorée et pétillante me semblait être la lecture idéal pour l’été c’est pourquoi j’ai été ravie de le recevoir. J’ai tout d’abord été seduite par le résumé acidulé qui promettait une lecture fort sympathique et légère, idéale pour se détendre pendant les vacances. Et puis l’introduction et le début du roman m’ont plu… malheureusement pour moi ça s’est arrêté là. Je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire que j’ai trouvé trop lisse, trop longue, trop fade.
La trame de fond, l’histoire autour de la création du Stand de glaces de Molly, ce que le stand représente dans la région pour les habitants… tout cet aspect est très intéressant à découvrir mais c’est loin d’être captivant. J’ai trouvé les enchaînements mous, les événements se poursuivent d’une façon ternes, il y a peu d’action, peu de rebondissements. Il faut attendre d’avoir dépassé les 200 pages pour un sursaut d’action. Le début m’a plu, le milieu était bof mais j’ai apprécié la fin qui a eu le mérite de me surprendre et me toucher.
En fait, je ne pense pas être le bon public pour cette lecture tout simplement. C’est une lecture jeunesse qui s’adresse à un public ayant aux alentours de 12/13 ans. Il faut bien le reconnaître, du haut de mes 30 ans passés je ne suis plus dans l’air du temps et je suis passé à côté de ce roman. J’en suis la première déçue. Si j’avais encore été une ado, je suis persuadée que j’aurais beaucoup plus apprécié ce roman.
C’est pourquoi je me suis permise de prêter ce livre à ma nièce de 12 ans qui adore lire comme sa tata préférée (moi lol). Et figurez-vous qu’elle a adoré. Elle m’en a parlé pendant des heures me donnant presque envie de le relire. Elle est douée cette petite (Peut-être une future recrue).
Là ou je trouvais le personnage d’Amélia banal, elle l’a trouvé passionnante et attachante. Quand je trouvais le récit trop descriptif, trop lourd, elle prenait du plaisir à tout savoir de la vie des personnages dans les moindres détails. Moi, je l’ai lu en 5 jours avec du mal, elle l’a dévoré en 3 jours pendant les vacances, repoussant les sorties avec ses amies pour finir le chapitre en cours. Quand pour moi cette lecture avait peu de saveurs, pour elle s’était comme si elle déguster une glace profitant d’une lecture fraîche et parfumée, à la fois sucrée et acidulée, douce et givrée. Elle a savouré sa lecture du début à la fin et elle en a apprécié chaque saveur.
Je confirme donc que je n’étais malheureusement pas le bon public pour ce roman. Je suis ravie d’avoir proposé à ma nièce de le lire. Elle a tellement aimé que je lui ai offert le livre ainsi le roman précédent de Siobhan Vivian, « La liste » qu’elle lit en ce moment.
C’est une lecture douce et sympathique avec une trame classique qui permet à un jeune public de s’évader le temps de quelques heures. Une lecture avec trop peu action qui ravira les adolescents en quête de lecture légère. Le rythme lent et l’abondance de description sont des éléments parfaits pour un lectorat jeunesse.
Malheureusement pour moi, ma jeunesse est loin derrière moi et je suis passé à côté de cette lecture que ma nièce a elle qualifié de « petite merveille ».